Développement durable
La Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse est engagée dans une démarche de développement durable. Son objectif est d'intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les valeurs, les missions et les activités d'un établissement de santé.
Des actions à l'échelle de chaque établissement sont menées, comme par exemple :
- Mettre en œuvre un plan d'actions d'amélioration (relatif à un diagnostic développement durable) de l'efficacité énergétique, de la réduction des gaz à effet de serre, du bien être des patients et de la qualité de vie au travail
- Sensibiliser les professionnels de la santé à la démarche du développement durable
- Élaborer des indicateurs de performance développement durable
- Réaliser annuellement l'évaluation de son plan d'action
- Communiquer ses objectifs en interne et externe.
Au sein de nos structures, vous êtes invité à devenir acteur de cette démarche de développement durable, notamment en :
- Limitant vos consommations (eau, électricité et chauffage)
- Adoptant le tri sélectif (papier, plastique, verre, piles et cartouches d'encre) aux points de collecte mis en place
- Limitant les nuisances sonores et en respectant le repos et le sommeil des autres patients
- En respectant les règles de vie en société
- En vous opposant à toute forme de violence physique ou verbale
- En participant à notre collecte de lunettes et appareils auditifs au profit d'une association humanitaire
Un référent développement durable ainsi qu'un conseiller en transition écologique et énergétique ont été nommés au sein de notre Fondation.
Afin de limiter notre consommation de papier, nous vous invitons à prendre connaissance de nos livrets d'accueil dématérialisés.
Don d'organes
Etre donneur ou pas : l'important est de prendre position de son vivant.
Les prélèvements d'organes sont réglementés par la loi du 29 juillet 1994 dite loi "bioéthique". Elle fixe le principe que toute personne venant à décéder est présumée avoir consenti au prélèvement de ses organes ou tissus.
Que dit la loi ?
Trois grands principes sont posés par les lois de bioéthique :
- Principe du consentement présumé : Après sa mort, toute personne est considérée comme consentante au don d'organes et de tissus, si elle n'a pas manifesté son opposition de son vivant. Elle peut s'opposer à un prélèvement d'organe ou de tissu en s'inscrivant sur le registre national qui lui permet de mentionner son refus de prélèvement. Dans la pratique, après le décès, un membre de la coordination des prélèvements demandera aux proches si la personne décédée s'était opposée à un don d'organes et de tissus du temps de son vivant.
- Principe de la gratuité : Le don est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
- Principe d'anonymat : L'identité du donneur ne peut être communiquée au receveur et réciproquement. Toutefois les proches du donneur peuvent, à leur demande, être informés des prélèvements réalisés et du resultat des greffes.
Comment exprimer son choix?
Si vous êtes pour le don d'organes et de tissus en vue de greffe :
Faites une déclaration orale auprès de vos proches ou du personnel hospitalier afin qu'il puisse en témoigner si besoin
La carte de donneur (ou une déclaration écrite sur papier libre) témoigne de votre volonté mais n'a pas de valeur légale. L'équipe médicale sera tenue de questionner vos proches avant tout prélèvement.
Si vous êtes contre le don d'organes et de tissus en vue de greffe :
- Dites le à vos proches pour qu'ils puissent en témoigner
Demandez votre inscription au Registre National des Refus (Agence de la biomédecine - Registre national des refus 93212 SAINT DENIS LA PLAINE CEDEX). Ce registre est obligatoirement interrogé, après un décès, avant d'envisager un prélèvement.
L'inscription est individuelle, possible dès l'âge de treize ans et révocable à tout moment par l'envoi d'un courrier demandant le retrait du registre.
Et si je n'ai pas fait connaître ma volonté?
En cas de décès, vos proches seront confrontés à une situation difficile. Comment choisir, alors que vous ne l'avez pas fait ?
Pour vous procurer des formulaires ou obtenir plus d'informations :
- Composez le 0 800 20 22 24 ou le 01 55 93 65 50 pour joindre l'Agence de la Biomédecine
Pour plus d’informations, visitez le site de l’agence biomedecine www.agence-biomedecine.fr
Commissions et instances
Ces structures s’inscrivent dans la politique de management de la qualité et de la gestion des Risques sous la supervision de la CME, de la Direction de l’établissement et de la Direction des projets de l’organisation et de la qualité de la Fondation. Elles associent des représentants désignés ou membres de droit, de l’ensemble des secteurs d’activité de l’établissement.
COPIL QUALITÉ : Comité de pilotage de la qualité
C’est l’instance pluridisciplinaire de consultation et de proposition, qui émet des avis dans le cadre du développement de la démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de l’établissement et coordonne l’organisation de la démarche de certification.
COVIRIS : Comité de coordination des vigilances et des risques
Il est chargé de coordonner la coordination des différentes vigilances risques. Il ne se substitue pas aux responsabilités qui sont propres à chaque correspondant local des vigilances ou aux responsables d’une activité spécifique.
CEPPRECOMM : Commission d’évaluation des pratiques professionnelles et de coordination des revues de morbi mortalité
Elle est en charge :
- de la validation de l’adéquation des thèmes d’EPP avec la politique qualité et gestion des risques de l’établissement,
- du suivi de l’état d’avancement des évaluations,
- de l’accompagnement méthodologique des groupes de travail, y compris la mise en œuvre des revues de morbi mortalité et des retours d’expérience (RMM / CREX).
CLIN : Comité de lutte contre les infections nosocomiales
Le CLIN est chargé d’organiser et coordonner la surveillance, la prévention et la formation continue en matière de lutte contre les infections nosocomiales.
L’établissement est doté d’une équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière qui définit un programme annuel d’actions à mener.
Le CLIN assure :
- la prévention des infections nosocomiales, notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de recommandations de bonnes pratiques d’hygiène,
- la surveillance des infections nosocomiales,
- la définition d’actions d’information et de formation de l’ensemble des professionnels de l’établissement.
COMEDIMS : Commission du médicament et des dispositifs médicaux stériles
Elle définit la politique d’achat, d’approvisionnement et de gestion des médicaments et des dispositifs médicaux, évalue les nouveaux dispositifs médicaux, établit le livret des médicaments, élabore et valide les protocoles d’utilisation, maîtrise les évolutions et la sélection des dispositifs médicaux, participe à la matériovigilance et à la pharmacovigilance.
COMAB : Commission des antibiotiques
Le bon usage des antibiotiques impose une organisation transversale. Cette commission est une sous-commission de la CME chargée d’impulser et de coordonner les actions en matière de bon usage des antibiotiques en association avec la COMEDIMS et le CLIN. Elle est présidée et animée par un médecin nommément désigné et spécifiquement formé en tant que référent en antibiothérapie.
La politique d’antibiothérapie mise en œuvre par la commission repose sur l’optimisation de la prescription d’antibiotiques incluant l’objectif curatif pour le patient mais aussi au niveau collectif la lutte contre l’émergence ou l’aggravation des résistances bactériennes.
Elle se réunit 2 à 3 fois par an et a pour principales missions :
- l’élaboration, la validation et la diffusion des référentiels et de recommandations de bonnes pratiques (antibioprophylaxie chirurgicale, protocoles d’antibiothérapie, etc…),
- l’encadrement de la prescription,
- le suivi de la consommation d’antibiotiques avec mise en parallèle de la résistance bactérienne des principaux micro-organismes,
- la diffusion régulière d’informations aux cliniciens (décisions de la commission, consommations d’antibiotiques, résistances bactériennes),
- la détermination des actions d’évaluation en fonction des priorités
Le référent en antibiothérapie assure la formation/information des nouveaux prescripteurs permanents ou temporaires et le conseil en antibiothérapie.
CLUD : Comité de lutte contre la douleur
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé reconnait le soulagement de la douleur comme un droit fondamental de toute personne.
Les établissements de la Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse s’engagent à mettre en oeuvre le programme national de lutte contre la douleur.
La Fondation dispose de plusieurs comités de lutte contre la douleur. Ce sont des structures de réflexion et de proposition pour améliorer la prise en charge de la douleur des patients accueillis, avec des médecins spécialisés et sensibilisés, des référents douleurs et des plans de formation spécifiques à la douleur mis en oeuvre pour les professionnels de santé.
Les principales missions consistent à :
- initier, coordonner et valider les outils et les protocoles adaptés à la prévention et à la prise en charge de la douleur,
- prévenir les risques liés à l'hospitalisation,
- organiser la formation et l’information auprès des équipes soignantes et médicales,
- participer à l’information des patients sur la prise en charge de la douleur.
COMITÉ DE SECURITÉ TRANSFUSIONNELLE ET D’HÉMOVIGILANCE
Cette instance se réfère à l’article R1221-44 du CSP (code de la santé publique). Ce comité a pour mission de contribuer par ses études et ses propositions à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle. Il veille à la mise en œuvre des règles et procédures d’hémovigilance. Il est notamment chargé de la coordination des actions d'hémovigilance entreprises au sein de l’établissement. Des représentants externes à l’établissement participent aux réunions (professionnels de l’EFS, de l’ARS…).
COMMISSION RESTAURATION – CLAN : Commission de liaison alimentation nutrition
Elle a pour but de traiter les questions relatives à la prestation alimentaire dans l’établissement tant pour les structures, moyens, que pour l’évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine de l’alimentation et de la nutrition des personnes soignées, des résidents et des professionnels. Ses travaux intègrent la politique qualité de l’établissement.
Elle réunit des représentants de l’établissement et de la société prestataire en charge de la restauration. Elle travaille en relation étroite avec l’équipe opérationnelle d’hygiène et prend en compte les évaluations de la satisfaction des personnes soignées pour les questions alimentaires, des résidents et des professionnels.
CDU : Commission des usagers
Il s'agit d'une instance de dialogue entre les représentants des usagers et les professionnels.
Elle a pour mission de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil et de la prise en charge des personnes malades et de leurs proches.
Elle facilite vos démarches et veille à ce que vous puissiez, le cas échéant, exprimer vos griefs auprès de la direction de l’établissement, entendre les explications de ceux-ci et être informé des suites données.
Elle est composée en vertu de l’article R1112-81 du Code de la Santé Publique :
• des médiateurs médicaux
• des médiateurs non-médicaux
• des représentants des usagers
• des représentants de la direction et du personnel.
La liste des membres de la CDU est consultable en ligne, cliquez-ici.
Droits des patients
Accès au dossier médical
Un dossier est constitué pour chaque patient hospitalisé et comprend les informations recueillies lors de ses séjours.
Le dossier médical est conservé pendant une durée de 20 ans à compter de la date du dernier séjour. Toute personne a accès à l’ensemble des informations concernant sa santé. Tout au long de votre prise en charge, vous pouvez demander au médecin qui vous suit les informations relatives à votre état de santé.
Pour toute communication de documents médicaux de votre dossier, vous devez faire une demande écrite auprès du directeur de l'établissement. Le formulaire de demande est téléchargeable (cliquez-ici). Vous pourrez consulter vos informations sur place, en présence d’un médecin ou demander une copie de votre dossier.
Charte de la personne hospitalisée
La charte de la personne hospitalisée rappelle les droits essentiels des patients accueillis dans les établissements de santé. La charte est également disponible sur demande en braille et en langues étrangères au bureau des admissions.
Les chartes dans leur version intégrale sont disponibles sur le site internet du ministère, téléchargeables en diverses langues sur solidarites-sante.gouv.fr
Droit à l’information et consentement du patient
L’information donnée sur votre état de santé, sur les actes et les traitements proposés, sur leurs bénéfices et sur leurs risques éventuels doit être claire, accessible et loyale. Elle doit vous permettre de participer aux choix thérapeutiques qui vous sont proposés.
Vous pouvez aussi choisir de ne pas être informé. Dans ce cas, vous devez prévenir le médecin responsable de votre prise en charge afin que cette demande soit inscrite dans votre dossier.
Désignation de la personne de confiance
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance. Il s’agit d’une personne qui pourra vous accompagner dans vos démarches en assistant par exemple aux entretiens médicaux, afin de vous aider dans vos décisions. Si, à un moment de votre hospitalisation, vous ne pouvez plus exprimer votre volonté, c’est cette personne que le médecin consultera pour savoir quelles décisions vous auriez pu prendre et en tenir compte dans les choix thérapeutiques.
Lors de votre admission, nous vous proposons de désigner une personne de confiance en remplissant un formulaire qui sera conservé dans votre dossier médical. Cette désignation n’est pas obligatoire. Elle est valable pour la durée de l’hospitalisation mais vous pouvez revenir à tout moment sur votre choix.
Votre personne de confiance peut être un parent, un proche, le médecin traitant. Il doit s‘agir d’une personne majeure, suffisamment proche de vous pour connaître vos convictions et à qui vous faites confiance. Nous vous demandons de l’avertir de sa désignation. Vous pouvez également désigner la personne de confiance dans Mon espace santé.
Désignation de la personne à prévenir
La personne à prévenir a un rôle différent de la personne de confiance : il s'agit de la personne que nous pourrons contacter en cas de besoin d'ordre organisationnel ou administratif. Elle n'a pas accès aux informations médicales et ne participe pas aux décisions médicales. Cette personnepeut être la même que la personne de confiance ou être différente.
Directives anticipées
Elles sont des instructions écrites que donne par avance une personne majeure pour faire connaître ses souhaits quant aux questions relatives à sa fin de vie, notamment concernant les conditions de limitation ou d’arrêt des traitements, au cas où elle serait dans l’incapacité d’exprimer sa volonté.
Elles seront consultées préalablement à la décision médicale et leur contenu prévaut sur tout autre avis non médical. Lorsqu’elles existent, elles sont contraignantes et s’imposent au médecin sauf en cas d’urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation.
Pour être valables, ces directives doivent être écrites, datées, signées et vous devez vous identifier clairement (nom, prénom, date et lieu de naissance). Ces directives anticipées sont valables sans limite de temps, toutefois, elles peuvent être à tout moment modifiées ou annulées.
Lors de votre admission, nous vous proposons de nous remettre une copie des directives anticipées que vous auriez rédigées ou de renseigner un document de recueil qui sera alors conservé dans votre dossier médical.
Dossier médical partagé (mon espace santé)
Mon espace santé est un espace numérique personnel et sécurisé, proposé par l’Assurance Maladie et le ministère de la Santé. Il a vocation à devenir le carnet de santé numérique interactif. Mon espace santé vous permet de stocker et partager vos documents et données de santé avec les professionnels de santé de votre choix en toute confidentialité. Chaque personne bénéficiant d’un régime de sécurité sociale dispose de Mon espace santé. Il est particulièrement utile pour les personnes ayant souvent recours aux soins comme les patients atteints d’une maladie chronique ou les femmes enceintes. En savoir plus : www.monespacesante.fr
Un dossier confidentiel, sécurisé et à votre main :
L’accès à votre espace santé est hautement sécurisé. A part vous, seuls les professionnels de santé autorisés (médecin, infirmier, pharmacien,..) peuvent le consulter. Vous pouvez vous opposer à l’ouverture de votre espace santé, vous opposer à la consultation et à l’alimentation de celui-ci en le stipulant au personnel du service d’admission ou aux professionnels de santé.
En cas d’urgence, un professionnel de santé doit agir vite. L’accès à votre Dossier Médical Partagé de Mon espace santé peut s’avérer particulièrement utile. Tous ces accès en urgence sont tracés dans le Dossier Médical Partagé.
Identité et identifiant national de santé
C'est une identité de référence permettant de garantir la bonne identification du patient auprès de l'ensemble des professionnels de santé. Elle permet de faciliter l’échange et le partage des données de santé entre l’ensemble des acteurs intervenant dans la prise en charge. Son utilisation est obligatoire depuis le 1er janvier 2021.
Si vous constatez une erreur concernant votre identité (par exemple : votre nom de naissance, vos prénoms, votre sexe, votre date ou votre lieu de naissance), vous devez demander une rectification auprès de l’Insee qui gère ce répertoire. Pour vous aider, le bureau des admissions vous fournira un formulaire type.
Protection des données
L’établissement s’engage à traiter l’ensemble des données collectées vous concernant de manière conforme aux textes applicables à la protection des données à caractère personnel :
- La loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée
- Le Règlement Européen Général 2016/679 du 27 avril 2016 sur la Protection des Données.
En dehors des cas prévus par la réglementation qui nécessitent un consentement exprès de votre part (recherches biomédicales), les informations anonymisées pourront être utilisées dans les cadre d'études à visée statistique, d'évaluation ou épidémiologique par les professionnels de l'hôpital, y compris ceux qui ne vous suivent pas.
Le traitement des données personnelles et de santé est réalisé afin de répondre aux obligations légales des établissements et pour sauvegarder les intérêts vitaux des patients, entre autre au moyen du dossier patient informatisé. Les destinataires des données sont les soignants et certains personnels administratifs autorisés, tous soumis aux règles de confidentialité.
Conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), le droit d’accès aux données, à leur rectification ou à la limitation de certains traitements en dehors de ceux à caractère réglementaire vous est acquis. Vous pouvez exercer ce droit en contactant par écrit le Délégué à la Protection des Données : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Réclamations et plaintes
Si vous n’êtes pas satisfait de votre prise en charge, nous vous invitons à vous adresser au responsable du service concerné. Si cette démarche ne vous apporte pas satisfaction, vous pouvez contacter le centre de ressources qualité afin d’exprimer d’éventuelles doléances ou réclamations. Il veillera à ce que votre plainte ou réclamation soit instruite et pourra vous mettre en relation avec un médiateur médical et/ou non médical, membre de la Commission Des Usagers (CDU), qui pourra vous rencontrer. La Commission des usagers formule des recommandations pour apporter une solution au litige ou pour que l’intéressé soit informé des voies de conciliation ou de recours dont il dispose. Elle peut également émettre un avis motivé en faveur du classement du dossier.
En cas d'accidents liés aux soins, vous pouvez saisir la Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation des litiges relatifs aux accidents médicaux, affections iatrogènes et infections nosocomiales (CRCI). Elle favorise la résolution des conflits par la conciliation et permet l’indemnisation des victimes d’accidents
médicaux.
Pour plus d’informations : www.oniam.fr
C’est au travers de ce que vous exprimez que l’établissement peut véritablement connaître vos besoins et attentes et décider des mesures qui pourront y répondre. Que vous soyez satisfait ou non, il est donc important que nous le sachions.
Pour cela, contactez le entre de ressources qualité : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Événement non-souhaité ou effet inhabituel affectant la santé : vous pouvez participer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité du système de santé
On regroupe sous le terme d’événement indésirable associé aux soins (EIAS) toute situation qui, à l’occasion d’un acte à visée diagnostique, thérapeutique ou préventif, en perturbe la réalisation ou impacte directement la santé du patient (effet indésirable d’un médicament, dommage causé par un dispositif médical,…).
En cas d’événement indésirable (ou dommage) associé aux soins, vous serez informé sur les circonstances ou les causes du dommage par un médecin. Cette information vous sera délivrée lors d’un entretien au cours duquel vous pourrez vous faire assister par un médecin ou une autre personne de votre choix (art. L1142-4 du code de la santé publique). Cet évènement sera tracé dans votre dossier médical.
À noter
Le signalement d’un évènement indésirable est un acte citoyen qui bénéficie à tous. En tant que patient, vous pouvez participer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité du système de santé en signalant sur le portail de signalement des événements sanitaires indésirables du Ministère de la Santé les incidents que vous suspectez être liés aux produits de santé, produits de la vie courante et actes de soins dont les infections associées aux soins.
Consultez le flyer en déclaration en cliquant ici.
Refus de soins et d'actes thérapeutiques
Pour la réalisation des actes médicaux et de soins, des informations vous seront remises et votre consentement vous sera demandé.
Vous pouvez à tout moment demander les informations complémentaires qui vous paraissent nécessaires avant d’accepter les actes diagnostiques ou thérapeutiques qui vous sont proposés. Vous pouvez à tout moment refuser les soins et les actes proposés, sauf exceptions prévues par la loi, après avoir été informé des risques éventuels encourus et avoir confirmé cette information par un document signé.
Représentant des usagers
Ils sont des bénévoles d’associations de patients, d’usagers et de consommateurs agréés.
Ils siègent dans différentes instances dont la Commission des usagers afin de porter la parole des usagers, de défendre leurs intérêts et de contribuer à la définition des besoins et des évolutions souhaitables. Ils peuvent vous accompagner dans vos démarches.
La liste nominative des membres de la Commission des usagers et les modalités de contact des représentants des usagers sont accessibles sur le panneau d'affichage à l'entrée de l'établissement.
Vous pouvez également contacter le représentant des usagers : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Satisfaction des usagers
L’évaluation de la satisfaction est un axe important de la politique qualité de l’établissement. Nous mesurons la satisfaction des patients en recueillant leur avis sur l’existence d’une réponse adaptée à leurs attentes. Les réponses nous aident à améliorer nos prestations.
Avant votre sortie, nous vous remercions de prendre quelques minutes pour répondre au questionnaire de satisfaction qui vous sera remis.
De plus, après votre sortie, vous recevrez par mail le questionnaire national de satisfaction E-SATIS (si votre adresse mail a été enregistrée lors de votre pré-admission). Vous aurez la possibilité de répondre informatiquement à cet autre questionnaire. Une synthèse des résultats est affichée dans chaque service.
Taux de satisfaction des patients hospitalisés en 2023 (source « E-SATIS »)
- 77% (classe A) en hospitalisation complète en médecine, chirurgie et obstétrique
- 83% (classe A) en hospitalisation en ambulatoire.
Indicateurs qualité
Les indicateurs permettent de mesurer la qualité et de renforcer la démarche d’amélioration de la qualité des soins.
Chaque année, l’établissement participe à la mesure d'indicateurs qualité, notamment dans le domaine de la tenue du dossier patient, de la satisfaction des patients et de la lutte contre les infections associées aux soins. En fonction des résultats obtenus, l’établissement met en oeuvre des actions d’amélioration.
L’évaluation de la Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) s’engage pour le développement d’indicateurs de qualité et leur promotion en tant qu’outil d’évaluation et d’amélioration de la qualité. Dans ce cadre, la HAS, en coopération avec le ministère de la santé, généralise le recueil d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins auprès de l’ensemble des établissements de santé : tenue du dossier patient, prise en charge de la douleur, satisfaction du patient...
Afin d’informer les usagers sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé, la HAS publie, via le site Qualiscope, les résultats de ces indicateurs.
Vous pouvez consulter les résultats de nos établissements sur Qualiscope.
L'évaluation des indicateurs qualité et de satisfaction des personnes soignées dans notre établissement
L’évaluation de la satisfaction des personnes soignées est un axe majeur de la politique qualité de nos établissements.
Afin d’améliorer encore nos prestations, chaque patient accueilli dans nos établissements reçoit un questionnaire lui permettant d’évaluer son séjour. De plus, à l'issue du séjour, vous recevrez par mail le questionnaire national de satisfaction E-SATIS (votre adresse mail vous sera demandé à votre admission).
Une synthèse des résultats issus de ces questionnaires de satisfaction est affichée aux entrées de l'établissement.
Certification
L’Hôpital Albert Schweitzer est certifié par la Haute Autorité de Santé. La démarche de certification est une évaluation externe qui vise à mesurer le niveau de maturité de l’organisation en terme de qualité et de sécurité des soins.
Elle est réalisée tous les 4 ans par des professionnels de santé indépendants qui rédigent un rapport de certification.
Une version synthétique et une version complète de la dernière visite de certification du Pôle de Santé Privé du Diaconat-Centre Alsace sont disponibles.
Les objectifs de la certification des établissements de santé
La certification mise en oeuvre par la Haute Autorité de Santé tous les 4 ans est une procédure d'évaluation externe. Elle est obligatoire et intervient périodiquement tous les 4 ans.
Sur la base d'un référentiel élaboré par la Haute Autorité de Santé (le manuel de certification), elle a pour objectifs :
- La mise en place d'un système d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
- L'atteinte d'un niveau de qualité sur des critères jugés essentiels et qualifiés de pratiques exigibles prioritaires. La mesure de niveau de qualité sur des éléments particuliers est un levier d'amélioration de la qualité
- Elle complète l'analyse du système par des mesures de la qualité sur des domaines
- Elle permet de mesurer la cohérence entre la mise en place d'un système d'amélioration et la maîtrise de la qualité sur des points particuliers
- Elle correspond à une attente des pouvoirs publics et des usagers.
La certification n'établit pas un palmarès des hôpitaux ou cliniques. Elle ne note pas les professionnels de santé. Elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par la tutelle.
Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement.
Le rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle (Agence Régionale de Santé) et est rendu public. Les contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens signés par les établissements de santé et leur Agence Régionale de Santé définissent des objectifs en matière de qualité et de sécurité des soins et comportent des engagements d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins qui font suite à la procédure de certification.
Les niveaux de certification
La décision de certification peut comporter :
- Des recommandations : demandes formulées à l'établissement de progresser dans certains domaines
- Des réserves : constat(s) d'insuffisances dans des domaines
- Des réserves majeures : constat(s) d'insuffisances graves relatives aux exigences de qualité et de sécurité
Les niveaux de certification sont les suivants :
Certification | Sans recommandation | La Haute Autorité de Santé encourage l'établissement de santé à poursuivre la dynamique engagée. La prochaine procédure de certification est fixée à échéance d'au plus 4 ans |
Certification avec recommandation(s) | Au moins une recommandation | L'établissement doit mettre en oeuvre les mesures préconisées. Il en fournit la preuve soit dans le cadre de la procédure en cours soit en prévision de la prochaine procédure à échéance d'au plus 4 ans |
Certification avec réserve(s) | Au moins une réserve (et éventuellement des recommandations) | 3 à 12 mois sont laissés à l'établissement pour produire un rapport de suivi sur les sujets concernés et apporter la preuve qu'il s'est amélioré sur ces points |
Décision de surseoir à la certification = Réserve(s) majeure(s) | Au moins une réserve majeure (et éventuellement des réserves et des recommandations) | L'établissement n'est pas certifié (d'où la dénomination « décision de surseoir »). Il ne le sera que s'il démontre au cours d'une visite de suivi réalisée de 3 à 12 mois après la visite initiale qu'il a significativement amélioré les points de dysfonctionnements constatés |
Non certification | Une décision de non certification est prise dès lors qu'un établissement fait l'objet de plusieurs réserves majeures et réserves. Elle peut également être prise suite à une décision de surseoir à la certification pour un établissement qui n'aurait pas amélioré significativement à l'échéance fixée, les dysfonctionnements constatés | L'établissement n'est pas certifié. La Haute Autorité de Santé examine avec la direction de l'établissement et la tutelle régionale, dans quels délais, il est susceptible de se réengager dans la démarche |
Les autres procédures certifications sont :
- l’accréditation du laboratoire de biologie médicale
- l’évaluation externe des EHPAD
- la certification QUALIOPI pour l'institut de formation.
Politique de qualité
La politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins est construite autour de six grands axes développés en objectifs mis en œuvre dans le cadre d’un programme annuel d’actions d’amélioration.
Cette politique est évaluée au moins annuellement. Le terme « patient » désigne « la personne accompagnée ou résident » en soins de longue durée et en EHPAD.
Les objectifs retenus de 2023 à 2027 et validés par le Conseil d’Administration sont les suivants :
Axe 1 : Promouvoir le respect des droits des patients et considérer avant tout le mieux-être de la personne
- Renforcer l’écoute du patient et de son entourage
- Promouvoir le respect des droits des patients
- Favoriser l’implication du patient dans les soins
- Assurer l’accès du patient à son dossier
- Développer la bientraitance et prévenir la maltraitance professionnelles.
Axe 2 : Placer les professionnels au cœur des dispositifs d’amélioration des pratiques
- Poursuivre le développement de l’évaluation des pratiques professionnelles médicales et paramédicales
- Déployer des indicateurs qualité et sécurité des soins dans les secteurs d’activité
- Satisfaire les démarches qualité externes pour la qualité des soins
- Promouvoir l’accréditation individuelle et en équipe
Axe 3 : Renforcer la gestion des risques associés aux soins
- Améliorer la traçabilité de la prise en charge du patient dans le dossier
- Assurer une prise en charge optimale de la douleur
- Consolider la maîtrise du risque infectieux
- Sécuriser la prise en charge médicamenteuse
- Renforcer l’identification du patient à toutes les étapes de la prise en charge
- Optimiser la prise en charge du patient dans les secteurs interventionnels
- Diffuser des bonnes pratiques professionnelles actualisées
- Consolider la culture de la déclaration des évènements indésirables et le retour d’expérience
- Identifier les risques majeurs liés au parcours des patients et les éléments de maîtrise associés
- Fédérer les acteurs autour de la prise en charge territoriale du patient
Axe 5 : Renforcer la gestion des risques associés aux soins
- Promouvoir le travail en équipe
- Identifier et prévenir les risques professionnels en collaboration avec le CSSCT
- Renforcer le processus d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants
Axe 6 : Maintenir une réponse adaptée aux situations de crise
- Anticiper la gestion de situations sanitaires exceptionnelles
- Renforcer les vigilances sanitaires
Afin de suivre la mise en œuvre et la réalisation de ces objectifs, la Direction de la Qualité coordonnera des évaluations qui prendront plusieurs formes :
- La Certification V2020
- Le patient traceur
- Les tableaux de bord d’indicateurs
- Les audits internes et évaluations des pratiques professionnelles.